Élevage responsable des animaux de compagnie

février 1, 2024

Le présent énoncé de position s’applique à toutes les espèces d’animaux élevés comme animaux de compagnie (y compris les animaux d’assistance), que la progéniture qui en résulte soit considérée comme étant de race pure ou de race croisée. Il peut y avoir certains aspects qui ne s’appliquent pas à toutes les espèces (par exemple, les passages sur les soins maternels ne s’appliquent pas aux oiseaux ou aux reptiles). Le présent énoncé de position ne s’applique pas à l’accouplement d’une espèce domestiquée avec une espèce sauvage ou non domestiquée (par exemple d’un chat domestique et d’un serval), car l’ACMV s’oppose à la garde d’animaux hybrides comme animaux de compagnie (voir la ressource additionnelle no 1).

Position

L’Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV) appuie l’élevage d’animaux de compagnie uniquement lorsqu’il est entrepris par des personnes qui s’engagent à améliorer continuellement la santé et le bien-être des animaux, à fournir des soins de qualité aux animaux reproducteurs et à leur progéniture, et à soutenir le bien-être physique et mental des animaux.

L’ACMV s’oppose à l’élevage sélectif d’animaux en fonction d’une conformation, d’une fonction, d’une caractéristique héréditaire ou d’un tempérament potentiellement préjudiciable à la qualité de vie de la progéniture.

L’ACMV soutient que la sélection responsable est un devoir partagé entre les gens qui créent la demande, les éleveurs qui sélectionnent les reproducteurs et s’en occupent, et les professionnels vétérinaires qui fournissent des soins et des conseils.

Sommaire

  • Une bonne santé physique et mentale des animaux reproducteurs est importante pour ces animaux et pour maximiser la probabilité d’une progéniture en bonne santé physique et mentale.
  • La représentation de certaines races dans les médias sociaux, les films et le marketing a fait augmenter la demande pour ces races et a entraîné la reproduction d’animaux qui, autrement, n’auraient pas été sélectionnés comme reproducteurs, afin de répondre à la demande du marché.
  • L’élevage sélectif d’animaux de compagnie en fonction de caractéristiques physiques jugées souhaitables par le public suscite de plus en plus de préoccupations importantes concernant la santé et le bien-être d’animaux de plusieurs espèces et races.
  • Les personnes qui font l’élevage d’animaux de compagnie ont la responsabilité, à l’égard des animaux et des futurs propriétaires, de reproduire et d’élever des animaux ayant les meilleures chances d’avoir une bonne santé physique et comportementale à long terme.
  • Les animaux choisis comme reproducteurs devraient subir les tests pertinents disponibles de dépistage des affections héréditaires courantes au sein de leur race ou de leur lignée avant le premier accouplement. Les tests effectués et leurs résultats devraient être communiqués clairement aux futurs propriétaires. Il ne suffit pas d’indiquer qu’un animal a été « génétiquement testé », car cela ne signifie pas nécessairement qu’il a subi les tests recommandés en fonction de son espèce et de sa race.
  • Aucune intervention élective et non thérapeutique effectuée à des fins esthétiques ou compétitives ne devrait être pratiquée. Les animaux ayant besoin d’une chirurgie corrective pour améliorer leur santé et leur bien-être en raison d’une caractéristique héréditaire ne devraient pas être utilisés comme reproducteurs afin de prévenir la transmission de la caractéristique indésirable à la progéniture.
  • Les animaux reproducteurs et leurs petits devraient avoir un environnement propre avec suffisamment d’espace, un abri, de l’eau et de la nourriture, de la stimulation et des occasions de socialisation. Toutes les personnes qui font de l’élevage d’animaux devraient avoir une relation vétérinaire-client-patient valide avec un vétérinaire local.
  • Les professionnels vétérinaires sont bien placés pour sensibiliser le public et ont la responsabilité de s’éduquer et d’éduquer le public quant aux risques associés aux conformations extrêmes et aux autres affections héréditaires néfastes.
  • Les propriétaires potentiels ont la responsabilité de faire preuve de diligence dans la recherche et le choix d’un éleveur fiable qui offre des animaux en santé.
  • L’ACMV soutient que l’élevage responsable des animaux de compagnie doit être le fruit d’une collaboration entre les éleveurs, les professionnels vétérinaires, les associations et clubs de races, et les futurs propriétaires d’animaux de compagnie.
  • L’ACMV est déterminée à sensibiliser le public, les médias et les intervenants du domaine de la santé animale aux pratiques néfastes d’élevage des animaux de compagnie.

Contexte

  1. L’élevage sélectif d’animaux en fonction de caractéristiques physiques jugées souhaitables par certains éleveurs, clubs ou associations de races, professionnels du marketing ou de la santé animale, et ultimement par le grand public, suscite des préoccupations croissantes liées à la santé et au bien-être des animaux de plusieurs espèces et races. Ces problèmes de santé sont de plus en plus minimisés, normalisés, et même présentés à tort comme des attributs positifs (par exemple, en disant de certains chiens brachycéphales qu’ils ont besoin de peu d’exercice, alors que la réalité est qu’ils sont incapables de faire de l’exercice en raison de leurs voies respiratoires anormales et de leur incapacité à assurer leur thermorégulation).
  2. Les animaux reproducteurs et leurs petits devraient être logés, nourris et soignés de manière à répondre à leurs besoins physiques, sociaux et comportementaux. Tous les animaux, y compris ceux destinés à la reproduction, nécessitent une socialisation adéquate et un enrichissement de l’environnement suffisant pour maintenir leur santé comportementale. Des soins vétérinaires tels que la vaccination, la vermifugation et l’évaluation du comportement devraient être fournis aux animaux reproducteurs et à leurs petits pendant qu’ils sont avec l’éleveur ainsi qu’après leur adoption, s’il y a lieu en fonction de l’espèce (voir la ressource additionnelle no 6).
  3. Breeding stock
    • Animaux reproducteurs
      • Santé physique
        • Les animaux qui sont susceptibles de ne pas pouvoir se reproduire et mettre bas sans assistance ne devraient pas être choisis comme reproducteurs.
        • Les animaux ne devraient pas être accouplés avant d’avoir atteint la maturité squelettique et comportementale. L’âge auquel cette maturité est atteinte varie d’une espèce à l’autre et au sein d’une même espèce.
        • Dans le processus de prise de décisions concernant la fréquence de reproduction, la santé et le bien-être des animaux doivent être les priorités.
      • Tests génétiques et tests de dépistage des maladies et affections héréditaires
        • Tous les animaux choisis comme reproducteurs devraient subir les tests génétiques disponibles de dépistage des affections héréditaires les plus courantes et les plus invalidantes pour leur race ou espèce. Les animaux affectés ou porteurs ne devraient pas être utilisés pour l’élevage.
        • Si des tests génétiques pour une affection donnée ne sont pas disponibles, d’autres tests de santé appropriés devraient être effectués pour évaluer les caractéristiques héréditaires indésirables (par exemple, la dysplasie de la hanche, les troubles métaboliques et les affections touchant les organes). Les animaux affectés ou porteurs ne devraient pas être utilisés pour l’élevage.
        • Les tests de santé à effectuer peuvent inclure des tests de dépistage de maladies infectieuses qui se manifesteraient plus tard dans la vie (comme la leucémie féline ou l’immunodéficience féline, s’il y a lieu selon l’âge de l’animal).
        • Lorsque des animaux sont annoncés comme ayant fait l’objet de « tests génétiques » ou de « tests de santé », l’information concernant les tests effectués et les résultats obtenus devraient être mis à la disposition des acheteurs potentiels. L’ACMV encourage fortement les futurs propriétaires à faire preuve de diligence, à se renseigner sur les problèmes courants de la race ou de l’espèce qui les intéresse et à demander que des tests spécifiques (s’ils sont disponibles) soient réalisés avant l’achat.
      • Sélection des animaux reproducteurs
        • L’accouplement d’individus étroitement apparentés (animaux consanguins ou issus de la même lignée) est fortement déconseillé (1).
        • L’élevage sélectif d’animaux hypertypés de façon à obtenir une conformation de plus en plus extrême a eu de graves conséquences sur la santé et le bien-être des animaux. Les exemples de caractéristiques recherchées comprennent la brachycéphalie (nez aplati), l’exophtalmie (yeux saillants), la chondrodysplasie (nanisme), la cyphose (colonne vertébrale courbée) et d’autres anomalies de la colonne vertébrale, un dos excessivement long ou incliné, et des plis cutanés marqués (2-5).
        • La sélection en fonction de caractéristiques désirées a mené à une fréquence exceptionnellement élevée de certains troubles médicaux chez certaines races de chiens et de chats (dont la cardiomyopathie dilatée chez le doberman, la dégénérescence de la valve mitrale et la syringomyélie chez les épagneuls Cavalier King Charles, la maladie rénale polykystique chez les chats persans, etc.).
        • Les éleveurs ont la responsabilité de limiter la survenue des affections héréditaires négatives en sélectionnant comme reproducteurs uniquement les animaux les moins touchés. Cela pourrait inclure la consultation d’un vétérinaire pour examiner la génétique et les affections héréditaires potentielles de leurs animaux et, pour certaines races, cela pourrait nécessiter des croisements afin d’éliminer les caractéristiques nuisibles car il n’y a plus d’individus non affectés dans ces races (6-8).
        • L’ACMV estime qu’il est contraire à l’éthique de pratiquer des interventions correctives dans le but de masquer des affections héréditaires évitables.
        • L’ACMV soutient qu’il est contraire à l’éthique d’accoupler des animaux dont la progéniture est susceptible de souffrir. Cette pratique est même illégale dans certains pays européens. Au Canada, il existe des lois qui interdisent les préjudices volontaires. Bien que les pratiques de reproduction actuelles qui entraînent des conformations extrêmes et compromettent la santé n’aient pas encore été contestées devant les tribunaux, il est généralement reconnu que la situation actuelle ayant entraîné des conformations extrêmes nuisibles, particulièrement chez les chiens, doit être corrigée (voir la ressource additionnelle no 9).
    • Santé mentale
      • Les animaux qui démontrent des manifestations anormales d’anxiété, de peur ou d’agressivité ne devraient pas être utilisés comme reproducteurs car ces caractéristiques sont souvent héréditaires (9). De plus, ces animaux peuvent ne pas être en mesure de prendre soin adéquatement de leurs petits.
      • Les éleveurs ont la responsabilité de veiller à ce que l’environnement dans lequel vivent leurs animaux soit propice au maintien d’un bien-être adéquat et d’une bonne santé mentale.
      • Tout animal présentant des signes de détérioration de sa santé mentale devrait être retiré du programme de reproduction et recevoir des soins appropriés; il pourrait par exemple être adopté comme animal de compagnie avec du soutien s’il y a lieu.
  4. Progéniture
    • Les éleveurs devraient s’assurer qu’il y a une demande pour la progéniture avant l’accouplement afin de s’assurer que tous les petits seront adoptés et placés dans un foyer adéquat à l’âge approprié.
    • Les petits ne doivent pas être adoptés avant d’être suffisamment matures sur le plan de leur développement physique et mental. L’âge auquel ce stade est atteint varie selon les espèces.
    • Les petits devraient être socialisés de façon appropriée pour l’espèce.
    • Les nouveau-nés de la plupart des espèces ont besoin d’un contact parental pour un développement optimal. La privation maternelle peut entraîner des problèmes de comportement plus tard dans la vie des animaux; c’est pourquoi les pratiques nécessitant le retrait prolongé de la mère avant l’indépendance alimentaire (sevrage) pour des concours ou du travail sont inappropriées (10).
    • L’ACMV s’oppose aux interventions vétérinaires non thérapeutiques comme l’amputation de la queue, le retrait des ergots ou la coupe des oreilles chez les chiens. Les éleveurs ou leurs partenaires qui pratiquent ces interventions chirurgicales pourraient faire l’objet de poursuites (voir la ressource additionnelle no 2).
    • Pour l’adoption, la préférence devrait être accordée aux propriétaires des environs afin d’éviter le transport prolongé des jeunes animaux. Lorsque le transport est requis, toutes les exigences du Règlement sur la santé des animaux du gouvernement provincial et des lois provinciales pertinentes doivent être respectées.
    • Les éleveurs ont la responsabilité d’éduquer les acheteurs sur les caractéristiques et les besoins spécifiques de l’animal qu’ils souhaitent acquérir, sans toutefois donner des recommandations médicales qui vont à l’encontre ou au-delà de celles fournies par les médecins vétérinaires. Les contrats d’achat ne devraient pas inclure de conditions qui empêchent ou imposent un type de nourriture ou des soins médicaux en particulier.
  5. Responsabilité éthique partagée
    L’ACMV soutient que l’élevage responsable n’est pas seulement la responsabilité des éleveurs d’animaux, mais qu’elle est un devoir partagé entre les acheteurs potentiels, les professionnels du marketing, les vendeurs d’animaux, les associations de races, les juges de concours de conformation, les éleveurs, les organismes de réglementation et l’industrie vétérinaire. Toutes ces parties prenantes sont vivement encouragées à tenir compte des conséquences sur le bien-être des animaux. L’ACMV s’oppose à l’élevage sélectif d’animaux qui entraîne ou est susceptible d’entraîner une conformation, une fonction, une caractéristique héréditaire ou un tempérament potentiellement préjudiciable à la qualité de vie de la progéniture.
    • Futurs propriétaires d’animaux
      • Les futurs propriétaires d’animaux ont la responsabilité de se renseigner sur les risques relatifs à la santé de l’espèce ou de la race qui les intéresse et de s’assurer que les parents de l’animal qu’ils pensent acheter ont été choisis pour leurs caractéristiques positives en lien avec la santé et le bien- être de la race.
      • Les futurs propriétaires d’animaux sont invités à faire preuve de diligence pour s’assurer que l’animal qu’ils pensent acquérir provient d’un éleveur réputé (et de préférence local), et à éviter de faire affaire avec des personnes qui ne respectent pas les lignes directrices du présent énoncé de position.
      • Les futurs propriétaires d’animaux devraient s’assurer que les caractéristiques de l’animal de compagnie qu’ils choisissent conviennent à leur mode de vie et qu’ils sont en mesure de fournir des soins appropriés à l’animal.
      • Les futurs propriétaires d’animaux ont la responsabilité de déclarer honnêtement leurs capacités et leurs intentions en ce qui concerne l’animal et les soins qu’il recevra.
    • Professionnels du marketing et vendeurs d’animaux
      • L’utilisation d’animaux présentant une conformation extrême ou malsaine en marketing contribue à accroître la demande pour ces animaux dont le bien-être n’est pas optimal (11,12).
      • La demande pour une race particulière augmente souvent lorsqu’elle est représentée dans les médias sociaux ou les autres formes de divertissement (film des 101 dalmatiens, par exemple); par conséquent, les animaux de compagnie qu’on montre dans les médias devraient représenter des individus en santé de leur espèce.
      • Les équipes vétérinaires ont la responsabilité de ne pas promouvoir par inadvertance des animaux présentant des caractéristiques héréditaires pouvant affecter négativement leur santé et leur bien-être en affichant des photos de ces animaux dans leurs locaux, sur leurs réseaux sociaux et sur leur site Web, et donner ainsi la fausse impression qu’ils appuient la possession de ces races.
    • Associations de races et juges de concours de conformation (chiens et chats)
      • Les associations de races et les clubs canins devraient inclure dans les standards des caractéristiques qui font la promotion de la santé et du bien-être des animaux et proscrire des standards les caractéristiques physiques qui sont associées à une mauvaise santé ou à un bien-être réduit ou qui doivent être obtenues ou masquées par une intervention chirurgicale esthétique.
      • Les associations de races devraient encourager les éleveurs à faire des croisements externes visant à inverser les mauvaises conformations dans les races où il n’y a plus de génétique disponible pour le faire à l’intérieur de la race.
      • Les juges devraient récompenser les chiens dont la conformation favorise la santé et le bien-être et ne pas récompenser les chiens hypertypés aux conformations extrêmes néfastes pour la santé et le bien-être de l’animal.
    • Professionnels vétérinaires
      • Les professionnels vétérinaires ont la responsabilité d’éduquer les éleveurs et le public à l’aspect éthique de l’accouplement d’animaux qui sont inaptes à la reproduction ou dont la progéniture serait susceptible d’avoir un bien- être réduit. L’ACMV soutient que les médecins vétérinaires devraient sensibiliser les clients sur les risques associés aux conformations extrêmes et à d’autres affections héréditaires néfastes.
      • Les professionnels vétérinaires doivent éviter de normaliser de façon involontaire les caractéristiques physiques qui nuisent à la santé ou au bien-être des animaux en s’abstenant :
        • de dire que ces caractéristiques sont acceptables ou « normales pour la race »;
        • de féliciter les clients pour l’acquisition d’animaux ayant des caractéristiques physiques malsaines sans les renseigner sur les problèmes de santé et de bien-être auxquels l’animal sera confronté;
        • d’aider les éleveurs à perpétuer la mauvaise génétique en effectuant des chirurgies correctives qui masquent des affections ou des conformations héréditaires malsaines (si une intervention chirurgicale est nécessaire pour maintenir la qualité de vie, le propriétaire devrait être fortement encouragé à autoriser la stérilisation de l’animal si ce n’est pas déjà fait);
        • d’aider à la reproduction et à la mise bas d’animaux incapables de se reproduire ou de mettre bas naturellement (bien que des césariennes d’urgence puissent être nécessaires pour toute gestation, si on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’une femelle ne sera jamais en mesure de mettre bas par voie vaginale, le vétérinaire devrait recommander à l’éleveur de la retirer du programme de reproduction; de même, l’insémination artificielle devrait être utilisée uniquement comme un outil pour transmettre une bonne génétique et introduire du nouveau matériel génétique, et pas comme un outil pour reproduire un animal qui est physiquement incapable de se reproduire naturellement).

Références

  1. Bannasch D, Famula T, Donner J, et al. The effect of inbreeding, body size and morphology on health in dog breeds. Canine Genet Epidemiol 2021;8:12. Disponible au : https://doi.org/10.1186/s40575-021-00111-4.
  2. Packer RMA, Hendricks A, Tivers MS, Burn CC. Impact of Facial Conformation on Canine Health: Brachycephalic Obstructive Airway Syndrome. PLoS ONE 2015;10(10):e0137496. Disponible au : https://doi.org/10.1371/journal.pone.0137496.
  3. Packer RMA, Hendricks A, Volk HA, Shihab NK, Burn CC. How Long and Low Can You Go? Effect of Conformation on the Risk of Thoracolumbar Intervertebral Disc Extrusion in Domestic Dogs. PLoS ONE 2013;8(7):e69650. Disponible au : https://journals.plos.org/plosone/article?id=10.1371/journal.pone.0069650.
  4. UFAW. Genetic Welfare Problems of Companion Animals: Rabbits Netherland Dwarf. Disponible au : https://www.ufaw.org.uk/rabbits/netherland-dwarf-dental- malocclusion.
  5. Schlueter C, Budras KD, Ludewig E, et al. Brachycephalic feline noses. CT and anatomical study of the relationship between head conformation and the nasolacrimal drainage system. J Feline Med Surg 2009;11:891-900. Disponible au : https://journals.sagepub.com/doi/10.1016/j.jfms.2009.09.010.
  6. James HK. Effectiveness of Canine Hip Dysplasia and Elbow Dysplasia Improvement Programs in Six UK Pedigree Breeds. Front Vet Sci 2020. Disponible au : https://doi.org/10.3389/fvets.2019.00490.
  7. Collins LM, Asher L, Summers J, McGreevy P. Getting priorities straight: risk assessment and decision-making in the improvement of inherited disorders in pedigree dogs. Vet J 2011;189(2):147-54 (DOI : 10.1016/j.tvjl.2011.06.012). Publication en ligne le 13 juillet 2011. Disponible au : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/21742521/.
  8. Farrell LL, Schoenebeck JJ, Wiener P, et al. The challenges of pedigree dog health: approaches to combating inherited disease. Canine Genet Epidemiol 2015;2:3. Disponible au : https://doi.org/10.1186/s40575-015-0014-9.
  9. Zapata I, Serpell JA, Alvarez CE. Genetic mapping of canine fear and aggression. BMC Genomics 2016;17:572. Disponible au : https://bmcgenomics.biomedcentral.com/articles/10.1186/s12864-016-2936-3.
  10. Foyer P, Wilsson E, Jensen P. Levels of maternal care in dogs affect adult offspring temperament. Sci Rep 2016;6:19253. Disponible au : https://doi.org/10.1038/srep19253.
  11. BVA Advertising Guidelines – Pets in advertising: A social concern. Disponible au : https://www.bva.co.uk/resources-support/ethical-guidance/advertising-guidelines- pets-in-advertising-a-social-concern/.
  12. Association canadienne des médecins vétérinaires. Lignes directrices relatives aux images utilisées en publicité. Disponible au : disp https://www.veterinairesaucanada.net/media/50akj2iw/cvma-advertising-imagery-guidelines-fr.pdf.

Ressources additionnelles

  1. ACMV. Garde d’animaux sauvages (indigènes ou exotiques) comme animaux de compagnie – Énoncé de position. https://www.veterinairesaucanada.net/politiques-et-rayonnement/enonces-de-position/enonces/garde-d-animaux-sauvages-indigenes-ou-exotiques-comme-animaux-de-compagnie/
  2. ACMV. Interventions vétérinaires non urgentes et non thérapeutiques à des fins esthétiques ou compétitives – Énoncé de position. https://www.veterinairesaucanada.net/politiques-et-rayonnement/enonces-de-position/enonces/interventions-veterinaires-non-urgentes-et-non-therapeutiques-a- des-fins-esthetiques-ou-competitives-enonce-de-position/
  3. WSAVA Calls for Health Focused Breeding. https://wsava.org/wp-content/uploads/2022/02/WSAVA-Calls-for-Health-focused-Breeding-1.pdf
  4. Coalition nationale sur les animaux de compagnie. http://www.ncac-cnac.ca
  5. Gormley K, Berry J. Animal welfare position papers, puppy mills, and you. Can Vet J 2009;50(110):1166-1168. Disponible au : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2764466/#
  6. ACMV. Code de pratiques recommandées aux chenils du Canada. https://www.veterinairesaucanada.net/media/zqinlmav/cvma-kennel-code-2018-fr-rev- january2023.pdf
  7. Packer R, O’Neill D. Health and Welfare of Brachycephalic (Flat-faced) Companion Animals. https://www.routledge.com/Health-and-Welfare-of-Brachycephalic-Flat- faced-Companion-Animals-A-Complete/Packer-ONeill/p/book/9780367207243
  8. Gouvernement du Canada. Règlement sur la santé des animaux. https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/reglements/C.R.C.%2C_ch._296/
  9. International Collaborative on Extreme Conformations in Dogs. https://dogwellnet.com/icecdogs/
  10. http://www.luadalmatians.com/22_LUA01182012Final_Final.pdf