Questions générales

La RVC est un effectif national de médecins vétérinaires canadiens. Comme pour une réserve de l’armée, les vétérinaires membres de la RVC peuvent porter assistance rapidement aux gouvernements qui interviennent lors d’une urgence à grande échelle liée à une maladie animale et d’autres types de catastrophes touchant le bétail, les animaux de compagnie et la faune. Le programme d’adhésion à la RVC est administré et géré par l’Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV).

En général, ce sont les gouvernements qui dirigent l’intervention lors de situations d’urgence et de catastrophes à grande échelle. Au Canada, comme dans la plupart des pays, les gouvernements (fédéral, provincial ou territorial) peuvent ne pas compter un nombre suffisant de médecins vétérinaires dans leur effectif pour gérer une crise importante liée à la santé animale. Les gouvernements conservent un effectif de base qui peut intervenir lors des situations les plus probables et ils se tournent vers d’autres sources pour leur porter assistance au besoin (« capacité d’appoint »). La RVC a été mise sur pied en octobre 2006 pour offrir cette capacité d’appoint vétérinaire au Canada.

Des réserves vétérinaires existent aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Australie. Des événements comme la propagation rapide de l’influenza aviaire à l’échelle mondiale (2004) et l’ouragan Katrina (2005) ont incité l’Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV), l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) et les médecins vétérinaires à créer la RVC.

La RVC et les situations d’urgence

Une urgence se définit comme une « situation présente ou imminente requérant des actions rapides et coordonnées touchant des personnes ou des biens pour protéger la santé, la sécurité et le bien-être des personnes ou limiter les dommages aux biens et/ou à l’environnement » (gouvernement du Canada, Sécurité publique Canada, Direction générale des politiques de gestion d’urgence – Un cadre de sécurité civile pour le Canada).

Les maladies animales exotiques (MAE) sont des maladies animales qui n’existent pas actuellement au Canada. Des exemples de maladies animales exotiques au Canada seraient la fièvre aphteuse et la maladie de Newcastle.

Au Canada, la responsabilité pour une intervention d’urgence dépend du territoire où a lieu la situation d’urgence et du type d’urgence (par exemple, salubrité des aliments, santé animale et protection des végétaux, ou autres types d’urgences). Les agences du gouvernement fédéral, comme l’ACIA, ont été investies de mandats particuliers pour diriger les interventions d’urgence.

Lors des urgences civiles, l’intervention est habituellement dirigée par la province ou le territoire affecté qui peut solliciter l’assistance du gouvernement fédéral au besoin. Sous réserve de limitations spécifiques, le gouvernement fédéral peut assumer la responsabilité dans des circonstances particulières lorsque plusieurs provinces et territoires sont touchés et/ou lorsqu’ils sont débordés.

À la demande du gouvernement fédéral et/ou des gouvernements provinciaux et territoriaux, la RVC pourrait être mobilisée pour porter assistance lors des situations suivantes :

  • Éclosions de maladie animale exotique (MAE), comme le virus de l’influenza aviaire, le virus de la fièvre aphteuse, ainsi que d’autres maladies pour lesquelles l’intervention est dirigée par l’ACIA.
  • Des catastrophes ou des accidents d’origine naturelle ou humaine. Ces situations, que la RVC appelle des « urgences civiles », englobent toutes les urgences à grande échelle touchant les animaux qui ne sont pas liées à une MAE. L’intervention d’urgence est habituellement dirigée par la province ou le territoire concerné. Voici quelques exemples d’urgences civiles :

    • Incidents liés aux conditions météorologiques (ouragans, inondations, etc.)
    • Incidents géophysiques (tremblements de terre, éruptions volcaniques, etc.)
    • Incidents d’origine humaine (accident d’un camion transportant du bétail, accident chimique, etc.)
    • Autres maladies animales qui ne relèvent pas de la compétence de l’ACIA

Devenir membre de la RVC

Pour adhérer à la RVC, il faut détenir :

  • un doctorat en médecine vétérinaire (D.M.V.), et
  • un permis d’exercice général de la médecine vétérinaire qui est en règle auprès du registraire provincial approprié.

Visitez le site de l’ACMV au www.veterinairesaucanada.net et allez à la section consacrée à la Réserve vétérinaire canadienne. Vous y trouverez des renseignements détaillés à propos de la RVC et vous pourrez ouvrir une session afin d’accéder au processus de demande d’adhésion à la RVC. Si vous avez des questions, veuillez communiquer avec l’administrateur de la RVC à reserve@cvma-acmv.org ou par téléphone au 1 800 567 2862 et demandez à parler à la personne responsable de l’administrateur de la RVC.

Oui, s’ils possèdent un Certificat de compétence de l’Association canadienne des médecins vétérinaires (ACMV) et un permis d’exercice général de la médecine vétérinaire qui est en règle.

Oui, s’ils possèdent le statut de résident permanent pour travailler au Canada et un permis d’exercice général de la médecine vétérinaire en règle.

Non. L’adhésion à la RVC est ouverte à tous les médecins vétérinaires au Canada.

Les médecins vétérinaires travaillant pour le gouvernement sont admissibles à l’adhésion à la RVC, mais ils seront mobilisés par la RVC seulement pour les interventions liées aux urgences civiles. Les membres de la RVC qui sont des médecins vétérinaires à l’emploi du gouvernement ne sont pas admissibles pour la mobilisation par la RVC pour des formations sur les MAE de l’ACIA ou pour l’intervention lors d’une urgence sur les MAE dont l’ACIA est responsable.