Table des matières et résumés

Cet article rapporte un cas d’hyperleucocytose néonatale chez un chien dû à une infection bactérienne. Un chien de race mixte âgé de 3 semaines a été amené dans un centre de référence d’une école vétérinaire avec des antécédents de perte de poids malgré un bon appétit. Les examens cliniques et de laboratoire comprenaient : examen physique, numération globulaire complète (CBC), profil biochimique sérique, examen échographique abdominal et cytologie des aspirations du foie et de la moelle osseuse.

Le CBC montrait une hyperleucocytose de 158,0 × 10⁹/L (RI : 2,1 à 21,2 × 10⁹/L) et un hématocrite de 0,19 L/L (RI : 0,21 à 0,34 L/L). La forte réaction leucémique était composée de neutrophiles, de monocytes et de lymphocytes. Le chien a été diagnostiqué avec une infection hépatique à Staphylococcus pseudointermedius sur la base d’aspirations et de cultures de foie. L’amoxicilline-acide clavulanique a été prescrit. Une échographie abdominale de contrôle et un CBC répété 4 semaines après l’examen initial étaient sans particularité. L’hyperleucocytose néonatale est bien décrite en médecine humaine mais les études vétérinaires chez les nouveau-nés de petits animaux sont rares.

Message clinique clé :
L’hyperleucocytose chez les chiens adultes peut être causée par une leucémie ou des réactions leucémiques. La septicémie généralisée est l’une des principales causes de réactions leucémiques chez les chiens et les chats adultes. Chez les chiots, la néoplasie est moins probable et d’autres causes doivent être recherchées. Semblables aux nouveau-nés humains, les chiots peuvent développer une forte réaction leucémique lors d’une infection, même s’il ne s’agit pas d’un processus septique généralisé.

Bien que le sildénafil soit utilisé chez les chiens souffrant d’hypertension pulmonaire sévère, ils deviennent parfois résistants et les signes cliniques s’aggravent avec le temps. L’objectif de cette étude était de déterminer les avantages d’un traitement d’appoint à l’ambrisentan chez les chiens souffrant d’hypertension pulmonaire réfractaire au sildénafil. Chez cinq chiens souffrant d’hypertension pulmonaire sévère avec détérioration des signes cliniques malgré un traitement continu au sildénafil, l’ajout d’ambrisentan a amélioré l’appétit, l’activité et les fonctions respiratoires. Bien que la vitesse maximale de régurgitation de la valve tricuspide, mesurée par échocardiographie Doppler, n’ait pas nécessairement diminué après l’administration d’ambrisentan, la pression partielle d’oxygène artériel et le gradient alvéolo-artériel d’oxygène ont été améliorés, sans effets secondaires apparents. Nous avons conclu que l’ambrisentan a un potentiel en tant que traitement d’appoint chez les chiens souffrant d’hypertension pulmonaire qui sont réfractaires au traitement par le sildénafil.

Message clinique clé :
L’ambrisentan a amélioré les signes cliniques chez les chiens souffrant d’hypertension pulmonaire réfractaire au sildénafil.

Un bouvier bernois mâle intact de 4 mois, pesant 7 kg, a été présenté pour une urétérolithiase obstructive à struvite. De multiples urétrolithes, urétérolithes et urocystolithes étaient présents. Sur la base d’une échographie abdominale, il y avait une hydronéphrose gauche sévère et un hydro-uretère dû à une obstruction distale de l’urétérolithe, juste en amont de la jonction vésico-urétérale. Le chien n’était pas azotémique. Le succès du traitement a été obtenu par cystotomie ventrale. La culture de la paroi vésicale a révélé un Staphylococcus spp. résistant à la méticilline. Aucune cause prédisposante n’a été identifiée. Il n’y a pas de prédisposition génétique connue chez les bouviers bernois pour la lithiase urinaire à struvite. L’infection des voies urinaires s’est résolue avec l’extraction chirurgicale des urolithes et un traitement antibiotique. Le chien est resté cliniquement normal après la cystotomie mais a développé une infection subclinique des voies urinaires 4 mois après l’opération.

Message clinique clé :
La lithiase urinaire est rare chez les patients vétérinaires pédiatriques. À la connaissance des auteurs, il s’agit du premier rapport d’urétérolithiase obstructive chez un chiot. Il n’y a pas de prédisposition génétique connue pour la lithiase urinaire chez les bouviers bernois.

Une chienne femelle stérilisée de race croisée a été présentée pour récidive aiguë et profuse de saignements vaginaux perdurant de façon intermittente depuis l’adoption. Le bilan de coagulation ne présentait pas d’anomalie et les examens d’imagerie conventionnels n’ont pas permis d’identifier avec certitude l’origine de l’hémorragie. Après transfusion, la réalisation d’une endoscopie utilisant un processus informatique de chromoscopie virtuelle par bandes spectrales étroites a permis la visualisation d’un réseau vasculaire anormal sur la paroi vaginale. La présomption d’ectasie vasculaire vaginal a été confirmée par examen histologique. La résolution complète des saignements a été constatée après réalisation d’une vaginectomie subtotale.

Message clinique clé :
Les ectasies vasculaires (angiodysplasie) sont peu souvent rapportées en médecine vétérinaire et leur diagnostic est difficile à établir. Ce cas relate pour la première fois l’intérêt de la chromoscopie virtuelle par bandes spectrales étroites en endoscopie vétérinaire dans la prise en charge diagnostique d’une ectasie vasculaire vaginale chez un chien.

Un épagneul Clumber avec une cryptorchidie unilatérale âgé de 14 semaines a été présenté pour une léthargie aiguë. L’examen physique a révélé des douleurs abdominales et un seul testicule a été palpé dans le scrotum. L’échographie abdominale et la tomodensitométrie ont révélé une structure ovoïde mal vascularisée immédiatement caudale au rein gauche avec peu d’épanchement péritonéal régional. Une torsion testiculaire intra-abdominale gauche a été confirmée lors de la chirurgie et une cryptorchidectomie de routine a été réalisée. Le patient s’est remis sans incident de l’anesthésie et de la chirurgie.

Message clinique clé :
Les caractéristiques tomodensitométriques les plus courantes de la torsion testiculaire étaient présentes dans ce cas et bien corrélées avec les résultats échographiques pour permettre un diagnostic rapide et précis et une planification chirurgicale de la torsion testiculaire avec cryptorchidie unilatérale, non néoplasique et intra-abdominale chez un chien juvénile. La tomodensitométrie avec contraste a facilité la localisation précise du testicule non descendu et l’évaluation de la perfusion testiculaire et peut être une alternative utile à l’échographie pour diagnostiquer la torsion testiculaire, en particulier dans les cas indéterminés.

L’objectif de cette étude était de comparer la résistance et la rigidité de différentes méthodes de fixation appliquées aux os longs du membre antérieur du lapin. Vingt radius/cubitus de lapin et 20 humérus de lapin ont été assignés au hasard à un des quatre groupes. Les os témoins sont restés intacts, tandis que tous les autres ont été ostéotomisés pour créer des modèles de fracture qui ont été fixés avec une plaque de verrouillage et des vis de verrouillage (LP), une plaque vétérinaire découpable (VCP) avec des vis corticales ou des constructions de fixateur squelettique externe (ESF), et testés dans une flexion en quatre points jusqu’à la rupture. Des courbes de charge/déformation ont été générées pour chaque échantillon et utilisées pour calculer la rigidité (pente de la courbe) et la résistance (charge à la rupture). Les témoins intacts avaient une résistance et une rigidité supérieures à toutes les techniques de fixation dans les échantillons de radius/cubitus et d’humérus de lapin. Les constructions à plaque de verrouillage et VCP avaient une plus grande rigidité que l’ESF lorsqu’elles étaient appliquées au radius, tandis que les constructions à plaque de verrouillage étaient plus solides que VCP ou ESF lorsqu’elles étaient appliquées à l’humérus. Dans l’ensemble, la construction LP avait des caractéristiques ressemblant le plus à celles du témoin intact en ce qui concerne la force de l’humérus. Par conséquent, la fixation des fractures avec un LP fournirait la plus grande résistance dans les réparations des fractures humérales chez le lapin.

Le syndrome reproducteur et respiratoire porcin (SRRP) est l’une des maladies les plus importantes sur le plan économique affectant l’industrie porcine. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer si la distance entre les élevages de truies et les abattoirs et les variables météorologiques étaient associées aux épidémies de SRRP. Cette étude cas-témoin a apparié 104 élevages de truies avec ou sans éclosion de SRRP déclarée (N = 208) au cours de la même période. Des données sur la distance à l’abattoir le plus proche, la densité porcine, la présence d’un système de filtration d’air ou d’une ferme voisine et les conditions météorologiques ont été recueillies, et un modèle de régression logistique conditionnelle multivariable a été créé pour étudier l’association entre les variables d’intérêt et l’occurrence d’une épidémie de SRRP.

La densité porcine, la présence d’un système de filtration de l’air, la présence d’une ferme voisine et le statut du troupeau relativement au SRRP avant l’épidémie ont été associés à l’apparition d’épidémies de SRRP. Les fermes situées dans des zones à forte densité porcine et d’autres fermes porcines à proximité avaient plus de chances de signaler une épidémie que les fermes situées dans des zones à faible densité porcine et les fermes sans voisins. Dans les conditions de cette étude, aucune des variables météorologiques ni la distance à l’abattoir le plus proche n’étaient associées à la survenue d’épidémies de SRRP.

Objectif
Déterminer les différences de temps de suture et de résistance à l’éclatement sur une fermeture de thélotomie longitudinale en utilisant des matériaux de suture barbelés innovants par rapport aux matériaux de suture lisses conventionnels.

Échantillon de population
Vingt-quatre tétines provenant de six pis de vaches de boucherie réformées.

Étudier le design
Étude chirurgicale expérimentale ex-vivo.

Méthodes
Des thélotomies (longueur : 2 cm) ont été réalisées sur chaque trayon et attribuées au hasard à la fermeture avec soit une suture barbelée bidirectionnelle 3-0 pour la muqueuse et les couches de tissu conjonctif, soit une suture conventionnelle à trois couches, utilisant du polydioxanone lisse 3-0. Pour les deux groupes, la peau a été fermée avec une suture en monofilament de polypropylène 2-0. La durée du temps de suture pour les couches internes et la résistance à l’éclatement de la réparation ont été enregistrées et comparées.

Résultats
La suture était plus rapide avec les sutures barbelés par rapport aux sutures conventionnelles (527,7 ± 64,5 contre 727,1 ± 60,7 s, respectivement; P < 0,0001). Cependant, la résistance à l’éclatement n’était pas significativement différente entre les deux types de sutures.

Conclusion
L’utilisation de la suture barbelée a considérablement réduit le temps nécessaire pour suturer les couches de la muqueuse et de tissu conjonctif, sans différence significative entre les sutures dans leur résistance à l’éclatement.

Signification clinique
Le matériau de suture barbelé bidirectionnel convient à la fermeture des thélotomies chez les bovins.

Les abeilles mellifères sont le plus souvent gardées à des fins de production. Des circonstances sanitaires, réglementaires ou zootechniques peuvent conduire l’apiculteur ou le vétérinaire à se débarrasser d’une colonie d’abeilles. Malheureusement, et à l’heure actuelle, aucune méthode standard d’euthanasie n’existe, laissant la porte ouverte à de nombreuses pratiques plus ou moins acceptables. Sur la base d’une courte enquête sur les pratiques actuelles dans huit pays, nous listons et classons ces méthodes. Bien qu’imparfaite, la technique du dioxyde de soufre semble être la plus efficace. Nous suggérons qu’elle devienne la méthode de référence à enseigner et à intégrer dans les directives vétérinaires et réglementaires.