CVJ - janvier 2023, Vol. 64, No. 1

Scientifique

Rapports De Cas

Exérèse minimalement invasive de calculs urétéraux obstructifs par lithotritie intracorporelle chez le cheval : trois patients

Thomas Ternisien, Marilyn Dunn, Catherine Vachon, Estelle Manguin, Alvaro G. Bonilla, Daniel Jean (page 25)

Trois chevaux appartenant à des clients diagnostiqués avec des calculs urétéraux obstructifs ont été référés et traités de manière peu invasive par urétéroscopie rétrograde en conjonction avec une lithotripsie électrohydraulique (EHL) ou une lithotripsie au laser Holmium:YAG (HYL). Pour les trois chevaux, des tests supplémentaires ont révélé des degrés variables d’azotémie et d’obstruction urétérale. L’échographie (deux chevaux) a révélé une perte de distinction cortico-médullaire compatible avec une néphropathie chronique. La biopsie échoguidée du rein droit chez un cheval a révélé une glomérulosclérose modérée et une néphrite lymphoplasmocytaire. Une anesthésie debout avec une péridurale coccygienne était effectuée pour chaque cheval. Une urétrotomie périnéale a été réalisée chez deux chevaux avant l’urétrocystoscopie. Un cheval a été traité par lithotripsie au laser Holmium:YAG et deux autres ont été traités à l’aide d’une sonde de lithotripsie électrohydraulique. Chaque procédure a réussi. L’urétéroscopie a été réalisée avec succès et la visualisation était excellente. La fragmentation des calculs semblait plus facile avec la sonde de lithotripsie électrohydraulique. Aucune complication, douleur ou signe d’inconfort après la procédure n’a été remarqué. Les trois chevaux ont obtenu leur congé de l’hôpital.

Message clinique clé :
Les calculs urétéraux obstructifs chez les chevaux peuvent être traités avec succès de manière peu invasive par urétéroscopie rétrograde accompagnée de lithotripsie. Cette technique est sûre, non douloureuse et ne nécessite pas d’anesthésie générale. La lithotritie électrohydraulique est apparue supérieure pour la fragmentation des calculs.

Thérapie cellulaire efficace de la descemétocèle chez un chien

Raquel Veneroni Novaes, Jonathan E.B.T. Hill, Amanda B.T. Hill (page 31)

La cornée est composée de quatre couches; la couche la plus externe est l’épithélium, suivi du stroma, de la membrane de Descemet et de l’endothélium. La descémétocèle cornéenne est une conséquence grave de l’ulcération cornéenne progressive, caractérisée par une hernie de la membrane de Descemet à travers un défaut stromal sus-jacent. Elle nécessite une intervention urgente en raison du risque de perforation. Bien qu’il existe plusieurs traitements disponibles pour ce type d’ulcère cornéen, les approches conservatrices peuvent être inadéquates en raison de la gravité typique de cette blessure. Les interventions chirurgicales, y compris une autogreffe conjonctivale et la transposition cornéosclérale, sont couramment utilisées. Les cellules souches mésenchymateuses (MSCs) ont été utilisées pour traiter efficacement les ulcères cornéens, mais il existe peu de rapports concernant leur utilisation pour la descemétocèle. Une femelle shih tzu de 7 ans a été diagnostiquée avec descemetocele. Chez ce chien, 2 × 106 MSCs, fournies par CellTech – Stem Cell Technologies, ont été injectées bilatéralement dans la conjonctive, avec 5 × 105 MSCs supplémentaires appliquées localement sur chaque œil. L’ulcère a obtenu une rémission complète avec une absence d’opacité cornéenne après 75 jours, soutenant l’affirmation selon laquelle les MSCs sont une option efficace et sûre pour le traitement de la descemétocèle.

Message clinique clé :
La descemétocèle de ce chien a complètement guéri après une seule application de MSCs après 30 jours, avec des cicatrices et un leucome complètement absents après 75 jours. Aucune intervention chirurgicale n’a été nécessaire.

Luxation bilatérale non traumatique du coude chez un chiot Yorkshire terrier

Tom Ichinohe, Yukihiro Fujita (page 34)

Un Yorkshire terrier de 10 semaines présentait une boiterie du membre antérieur droit avec une luxation radio-ulnaire latérale complète au niveau de l’humérus, compatible avec une luxation congénitale du coude de type III; ceci est rarement traité en présence de multiples déformations squelettiques. La subluxation latérale de la tête radiale au niveau du coude gauche a été diagnostiquée comme une luxation congénitale du coude de type I. Procurvatum, valgus distal et torsion externe étaient présents dans les deux sections antébrachiales. La stabilisation chirurgicale du coude droit a été réalisée avec des broches trans-articulaires temporaires dans les articulations huméro-ulnaire et radio-ulnaire. Une orthèse sur mesure a été appliquée pour soutenir la réduction chirurgicale pendant 20 semaines. Aucune luxation récurrente n’a été observée. Une fois la fonction complète du côté droit établie, le membre antérieur gauche a montré une instabilité notable de la section antébrachiale et le chiot tombait fréquemment en courant. Le ligament collatéral latéral du coude gauche a été augmenté à l’aide de vis et de ligaments synthétiques 22 semaines après la chirurgie du côté droit. La congruence de l’articulation du coude gauche s’est améliorée et le chiot pouvait supporter tout son poids sur le membre antérieur gauche, bien que de légers déficits de mouvement et des chutes aient été observés. Nous démontrons l’efficacité de la combinaison d’une broche trans-articulaire temporaire et d’une orthèse sur mesure dans le traitement de la luxation congénitale du coude de type III et l’insuffisance de l’augmentation du ligament collatéral seule pour traiter la luxation congénitale du coude de type I avec des déformations de la section antébrachiale.

Message clinique clé :
Ici, nous avons observé qu’une combinaison d’une broche trans-articulaire temporaire et d’une orthèse sur mesure était efficace pour le traitement des luxations congénitales du coude de type III.

Articles

Facteurs de risque de bactériurie à entérocoque chez le chat : une étude rétrospective

Hannah Clark, Michael Lasarev, Michael Wood (page 40)

Objectif
Déterminer si les facteurs associés aux lésions et à l’inflammation urothéliales, y compris le cathétérisme urinaire, l’obstruction urinaire et les lithiases urinaires, sont associés à la présence de bactériurie à entérocoque chez le chat.

Animaux
Trente et un chats avec bactériurie à Enterococcus spp. et 31 chats atteints de bactériurie à Escherichia coli.

Procédure
Une étude cas-témoins rétrospective avec des cas et des témoins identifiés par la recherche de dossiers pour bactériurie à Enterococcus spp. (cas) et à E. coli (témoin) du 1er août 2014 au 31 juillet 2019. Les cas et les témoins étaient équilibrés par rapport à l’âge moyen. La régression logistique binaire a été utilisée pour estimer et tester si la probabilité d’avoir une bactériurie à Enterococcus spp. (au lieu d’E. coli) était associée à la présence de n’importe quelle caractéristique.

Résultats
Le cathétérisme urinaire, l’obstruction urinaire et la lithiase urinaire n’ont pas été observés plus souvent chez les cas avec Enterococcus spp. par rapport aux témoins avec E. coli (19 % vs 25 %, P = 0,543; 19 % vs 32 %, P = 0,244; et 16 % vs 16 %, P = 1, respectivement). Les signes de maladie des voies urinaires inférieures étaient significativement moins fréquents chez les cas à Enterococcus que chez les témoins à E. coli (OR : 0,30; IC à 95 % : 0,10 à 0,83, P = 0,02). L’hématurie était significativement moins fréquente chez les cas que chez les témoins (P = 0,048).

Conclusion
Aucune association n’a été identifiée entre le cathétérisme urinaire, la lithiase urinaire ou toute autre comorbidité (hyperthyroïdie, maladie rénale chronique) et la bactériurie à entérocoque chez le chat.

Pertinence clinique
Contrairement aux humains et aux chiens, les lésions urothéliales et l’inflammation causées par des facteurs tels que le cathétérisme urinaire et la lithiase urinaire peuvent ne pas être le mécanisme pour la bactériurie à entérocoque chez les chats.

Sous pression : Une enquête auprès des vétérinaires canadiens sur le diagnostic et le traitement de l’hypertension féline

Karren Prost (page 45)

Objectifs
Les objectifs de cette étude étaient d’explorer les diagnostics et les pratiques de traitement de l’hypertension féline chez les vétérinaires canadiens et d’identifier les obstacles à la recommandation de la surveillance de la tension artérielle chez les patients félins âgés (> 7 ans).

Procédure
Une enquête en ligne a été développée et diffusée par CommuniVET par courriel et sur les réseaux sociaux.

Résultats
Au total, 114 vétérinaires canadiens ont répondu au sondage. La plupart des répondants ont indiqué qu’ils ne recommandaient pas (n = 45; 39,5 %) ou recommandaient occasionnellement (n = 47; 41,2 %) la surveillance de la tension artérielle lors des examens de santé des félins âgés (> 7 ans). Les obstacles les plus fréquemment signalés à la recommandation d’une évaluation de la tension artérielle étaient la difficulté d’interpréter les résultats chez les patients stressés (n = 87; 76,3 %), le temps nécessaire pour obtenir la tension artérielle (n = 73; 64,0 %) et le coût pour le propriétaire (n = 54; 47,4 %). Face à un patient diagnostiqué avec une comorbidité couramment associée à l’hypertension, la plupart des répondants indiquent recommander toujours (n = 38; 33,3 %) ou fréquemment (n = 27; 23,7 %) une surveillance de la pression artérielle. Le traitement de première intention de la plupart des vétérinaires contre l’hypertension était l’amlodipine pour l’hypertension primaire (n = 81; 71,1 %) et secondaire (n = 39; 34,2 %).

Conclusion
La plupart des vétérinaires ne recommandent pas systématiquement l’évaluation de la pression artérielle lors des examens de santé des félins seniors. Bien que la fréquence de recommandation de la surveillance de la pression artérielle semble meilleure chez les patients diagnostiqués avec une comorbidité associée à l’hypertension, il y avait un manque à gagner important.

Pertinence clinique
Cette étude a identifié les obstacles les plus courants à la recommandation d’une surveillance de la pression artérielle lors des examens de santé des félins seniors. La normalisation de la surveillance de la pression artérielle dans le cadre d’un examen de routine chez les patients félins âgés peut entraîner une intervention accrue pour l’hypertension et de meilleurs résultats.

Poulets urbains – Une enquête transversale auprès des propriétaires actuels et potentiels de poulets urbains en Ontario (2019-2021)

Katherine Paphitis, Devon Metcalf, J. Scott Weese (page 54)

Objectif
Les poulets sont un réservoir naturel pour des agents pathogènes zoonotiques. Les humains et les animaux de compagnie peuvent courir un risque accru de maladie en raison du contact avec la volaille, leurs œufs et leur environnement. Notre objectif était d’identifier les lacunes en matière de connaissances, d’attitudes ou de pratiques chez les propriétaires actuels et potentiels de poulets urbains.

Animal
Poulets urbains.

Procédure
Les réponses ont été recueillies par le biais d’une enquête en ligne anonyme de décembre 2019 à mars 2021. Les répondants ont été interrogés sur la démographie des ménages, les poulets urbains précédents, actuels ou futurs, les principales raisons d’avoir ou de vouloir des poulets urbains, et sur les pratiques de manipulation des animaux et la sensibilisation aux maladies zoonotiques.

Résultats
Il y avait 279 répondants de l’Ontario (85,9 %). Les raisons déclarées d’avoir ou de vouloir des poulets urbains incluaient pour les œufs (94,0 %), comme animaux de compagnie (49,6 %) et comme passe-temps (62,4 %). Fait intéressant, 8,1 % voulaient des poulets pour leur viande. Un peu plus de 1/5 (21,1 %) de ceux qui ont des troupeaux actuels ou récents ont permis aux oiseaux d’entrer dans leur maison. Un peu plus de 7 % ont indiqué à tort que le virus de la rage pouvait être transmis par des poulets urbains.

Conclusions
Les raisons d’avoir ou de vouloir des poulets urbains comprenaient la nourriture et la compagnie. De nombreux propriétaires ont déclaré autoriser l’entrée des poulets dans leurs maisons, soulignant les possibilités accrues de transmission d’agents pathogènes zoonotiques. Il y avait des idées fausses concernant les agents pathogènes transmissibles par les poulets.

Révision des cicatrices pour des mastocytes cutanés incomplètement ou étroitement excisés chez le chien

Janet A. Grimes, Meenakshi Rajeev, Mandy L. Wallace, Travis Laver, Milan Milovancev (page 63)

Objectif
Décrire les caractéristiques cliniques et les résultats des chiens subissant une révision de cicatrice pour des tumeurs mastocytaires incomplètement ou étroitement excisées sans maladie grave.

Animaux
Cinquante-deux chiens soumis à 54 révisions de cicatrice.

Procédures
Examen rétrospectif des dossiers avec des informations recueillies sur le signalement, le type/l’emplacement de la tumeur, les diagnostics pré-chirurgicaux, les résultats chirurgicaux et pathologiques pour les premières chirurgies d’excision et de révision de cicatrice, et le suivi. Des statistiques descriptives ont été générées.

Résultats
Avant l’excision initiale, une cytologie a été réalisée sur 38,9 % (21/54) des tumeurs et le rapport chirurgical initial décrivait rarement les marges de résection chirurgicale [14,6 % (7/48) des chirurgies]. Une tumeur résiduelle a été identifiée pathologiquement dans 29,6 % (16/54) des cicatrices. Une récidive locale après révision des cicatrices s’est produite dans 3,7 % (2/54) de toutes les cicatrices [suivi médian de 881,5 jours (intervalle : 0 à 3317 jours)] les deux cicatrices présentaient soit une excision complète du tumeur mastocytaire résiduel, soit aucun signe de tumeur mastocytaire lors de la révision de la cicatrice et aucun chien n’a reçu de radiothérapie.

Conclusions
L’identification de la maladie résiduelle était rare et la récidive locale était moins fréquente que précédemment rapportée pour l’excision incomplète/étroite du tumeur mastocytaire.

Pertinence clinique
La révision de la cicatrice des excisions primaires non planifiées semble donner une forte probabilité de rémission tumorale durable chez les patients. Les praticiens de première opinion sont encouragés à éviter les excisions non planifiées en informant le plan chirurgical avec la cytologie de la tumeur primaire et en détaillant les marges de l’excision chirurgicale ce qui peut faciliter la révision, si nécessaire.

Révision des cicatrice pour les sarcomes des tissus mous incomplètement ou étroitement excisés chez le chien

Janet A. Grimes, Meenakshi Rajeev, Mandy L. Wallace, Travis Laver, Milan Milovancev (page 70)

Objectif
Décrire les caractéristiques cliniques des chiens subissant une révision de cicatrice pour des sarcomes des tissus mous (STSs) incomplètement ou étroitement excisés en l’absence de maladie macroscopique et pour déterminer les taux de récidive locale après la révision de cicatrice.

Animaux
Trente-trois chiens avec 33 cicatrices.

Procédures
Les dossiers médicaux ont été examinés pour recueillir des données sur le signalement, les détails de la tumeur, les tests de diagnostic pré-chirurgicaux, les résultats chirurgicaux et pathologiques pour les chirurgies initiales et de révision, et les résultats cliniques. Des statistiques descriptives ont été générées.

Résultats
Pour l’excision initiale, une cytologie a été réalisée avant la chirurgie chez 45,5 % (15/33) des chiens, et les informations sur les marges chirurgicales ont été rarement rapportées [4,0 % (1/25) des marges circonférentielles et 12,0 % (3/25) des marges profondes]. Des preuves microscopiques de STS résiduel ont été identifiées dans 18,2 % des cicatrices. Une récidive est survenue chez 3,0 % (1/33) des chiens [suivi médian de 1127 jours (1 à 3192 jours)]; ce chien n’avait eu aucun signe de tumeur résiduelle dans la pathologie de révision de la cicatrice.

Conclusions
Malgré le faible taux d’identification de tumeur résiduelle, le taux de récidive tumorale locale était de 3,0 %, ce qui est inférieur à ce qui est historiquement rapporté pour les STS incomplètement ou étroitement excisés.

Pertinence clinique
La révision des cicatrices pour les STS incomplètement ou étroitement excisés a entraîné une rémission tumorale durable chez les chiens de cette étude. Les tests diagnostiques pré-chirurgicaux n’ont pas souvent été effectués dans cette étude; ceux-ci peuvent être envisagés avant la première excision pour planifier les marges chirurgicales afin de réduire potentiellement l’incidence de l’excision incomplète ou étroite. Les rapports chirurgicaux doivent inclure des détails sur les marges circonférentielles et profondes pour guider l’interprétation pathologique et la révision future de la cicatrice, si nécessaire.

Communication Brève

Sinusite et pneumonie postopératoires suite à une cœliotomie exploratoire pour le traitement des coliques chez le cheval

Jesse F. Tyma, Kira L. Epstein (page 76)

La sinusite et la pneumonie consécutives à une cœliotomie exploratoire chez le cheval ont été étudiées, afin d’évaluer les associations entre ces deux complications respiratoires et certaines variables pré-, péri- et postopératoires. L’incidence des sinusites était de 2,5 % (8/318) et des pneumonies de 3,5 % (11/318). Ces complications respiratoires étaient associées à un reflux périopératoire, à un traitement antimicrobien plus long et à une hospitalisation plus longue.

Communication Étudiante

Un cas rare de maladie histiocytaire proliférative chez un chat

Xin Yu (Shirley) Wei Chen (page 81)

Une chatte domestique à poil moyen intacte de 7 ans a été examinée dans une clinique vétérinaire pour un nodule croûteux sur l’épaule droite. Plusieurs nodules sont réapparus au même site après la première excision chirurgicale, et une deuxième excision chirurgicale a été réalisée. L’histopathologie a mis en évidence des cellules néoplasiques à taux mitotique élevé et, par conséquent, une maladie proliférative histiocytaire a été initialement suspectée. L’état a progressé rapidement en l’espace de 5 mois et le chat a été euthanasié en raison de l’apparition soudaine d’une dyspnée sévère. L’autopsie a montré des nodules métastatiques diffus dans les poumons, confirmant une maladie proliférative histiocytaire, le sarcome histiocytaire étant le diagnostic différentiel le plus probable.

Test Éclair

(page 17)

Features

Le Mot Du Président

Profitez pleinement de la vie

Chris Bell (page 9)

Déontologie Vétérinaire

(page 15)

Nouvelles

Heather Broughton, Sophie Perreault (page 19)

Ophtalmologie Diagnostique

Shayna Levitt, Lynne S. Sandmeyer, Marina L. Leis

(page 85)

Dermatologie Vétérinaire

Malassezia species and its significance in canine skin disease

Jangi Bajwa (page 87)

Gestion D’une Pratique Vétérinaire

Vous devriez (encore) augmenter vos tarifs

Darren Osborne, Chris Doherty (page 93)

Annonces

Nouvelles De L’industrie

(page 30)

Erratum

(page 39)

Index Des Annonceurs

(page 95)

Annuaire Des Entreprises

(page 96)