Table des matières et résumés

Le but de cette étude était de comparer les résultats du retrait de corps étrangers linéaires accrochés au pylore soit par laparotomie assistée par endoscopie versus gastrotomie traditionnelle chez des chiens et des chats. Les dossiers médicaux des patients qui ont subit l’une ou l’autre des procédures entre 2020 et 2022 à l’un des 3 hôpitaux privés affiliés ont été révisés rétrospectivement. Les paramètres intra-opératoires, incluant le temps de chirurgie, le signalement, les anomalies sanguines préopératoires, le moment de la chirurgie (durant la journée versus hors des heures normales) et le degré de formation chirurgicale, n’ont montré aucune différence entre les 2 groupes. Le groupe laparotomie assistée avait un temps d’anesthésie et une durée d’hospitalisation totale significativement moindres. Il n’y avait pas de différence significative dans les taux de complications post-opératoires entre les 2 groupes, bien que des infections incisionnelles sont survenues chez 12/121 (10 %) des patients traités par gastrotomie et seulement chez 2/24 (8 %) des patients traités par laparotomie assistée. De plus, aucun des patients du groupe laparotomie assistée n’a développé de péritonite septique post-opératoire, alors qu’une péritonite septique a été notée chez 2/121 (1,6 %) des patients avec gastrotomie. Le retrait de corps étrangers linéaires accrochés au pylore par laparotomie assistée par endoscopie est une option de traitement viable qui peut avoir les bienfaits d’une durée d’anesthésie plus courte et d’un temps d’hospitalisation diminué.
(Traduit par Docteur Serge Messier)

L’objectif de cette étude était de confirmer l’utilité clinique de l’hémoglobine A1c (HbA1c) à identifier les chiens à risque élevé de diabète. Dans cette étude transversale, tous les chiens ont été répartis entre un groupe témoin et 3 groupes expérimentaux (en surpoids, âgé et chien avec des maladies pouvant contribuer au diabète). Le groupe témoin incluait des chiens jeunes et en santé en consultation dans des cliniques vétérinaires principalement pour des examens de santé ou stérilisation. La concentration de HbA1c de tous les chiens a été estimée et comparée entre le groupe témoin et les groupes expérimentaux. Le niveau de HbA1c était significativement plus élevé dans les groupes expérimentaux que dans le groupe témoins. De plus, une corrélation significative a été notée entre la concentration de HbA1c et toutes les variables expérimentales. La concentration de HbA1c était plus élevée dans le groupe en surpoids [moyenne, médiane : 3,94, 3,9; plage (R) : 3,5 à 4,3 %], le groupe âgé [moyenne, médiane : 3,94, 3,9 (R : 3,5 à 4,3 %)] et le groupe avec maladies [moyenne, médiane : 3,99, 4,0 (R : 3,5 à 4,9 %)] que dans le groupe témoin [moyenne, médiane : 3,52, 3,6 (R : 2,9 à 3,8 %)]. En fonction des résultats de cette étude, HbA1c peut être utilisé pour évaluer les groupes à risque élevé de diabète dans le domaine vétérinaire, tout comme en médecine humaine.
(Traduit par Docteur Serge Messier)

Tester la fonction plaquettaire est une composante importante dans le diagnostic et la gestion des désordres hémostatiques des patients félins. Malgré son importance, les méthodologies standardisées pour évaluer la fonction plaquettaire des chats demeurent sous-explorées. Cette étude visant à optimiser les conditions d’impédance d’aggrégométrie (IA) plaquettaire du Chrono-log avec du sang entier félin, en mettant l’emphase sur l’impact du type d’agoniste (collagène ou ADP), la concentration d’agoniste et l’anticoagulant (citrate ou hirudine) sur les réponses d’agrégation plaquettaire. Du sang entier de 10 chats domestiques à poil court cliniquement sains a été évalué prospectivement sous diverses conditions expérimentales. Nos résultats indiquent que les échantillons avec l’anticoagulant hirudine produisaient des réponses d’agrégation plaquettaire significativement plus élevées comparativement aux échantillons avec du citrate envers toutes les concentrations d’agonistes. Une relation dose-dépendante partielle a été observée avec le collagène mais pas avec l’ADP. Ces résultats soulignent l’importance de sélectionner des conditions d’analyse appropriées pour des tests précis de la fonction plaquettaire chez les chats. Cette étude donne un aperçu de la méthodologie d’IA plaquettaire du sang total félin à l’aide de l’analyseur Chrono-log.
(Traduit par Docteur Serge Messier)

L’objectif de cette étude était d’évaluer le taux de déhiscence après gastrotomie chirurgicale chez le chien et le chat. Un objectif secondaire était de déterminer les facteurs associés à la déhiscence. Des recherches ont été effectuées dans les dossiers médicaux électroniques des patients (141 chiens et 71 chats) ayant subi une gastrotomie entre 2012 et 2024. Les données recueillies comprenaient l’âge, le sexe, les interventions supplémentaires réalisées sous la même anesthésie générale, la présence et la durée d’une hypotension chirurgicale, les comorbidités, les traitements médicamenteux de longue durée, l’utilisation d’une fermeture à 1 ou 2 plans, le patron de suture, les concentrations préopératoires de lactate et d’albumine, le statut de l’American Society of Anesthesiologists (ASA), ainsi que la réalisation ou non de l’intervention en dehors des heures de travail, la présence d’un chirurgien certifié et la confirmation de la déhiscence. Deux des 212 animaux (0,94 %) présentaient une déhiscence confirmée de la gastrotomie, basée sur un diagnostic de péritonite septique périopératoire. Ces patients n’ont subi qu’une gastrotomie, sans aucune autre intervention chirurgicale. Le taux de déhiscence était trop faible et rare pour évaluer statistiquement les facteurs associés à la déhiscence après gastrotomie. Les taux de déhiscence confirmés après gastrotomie semblaient inférieurs à ceux rapportés précédemment pour l’intestin grêle. Comme il n’a pas été possible d’identifier les facteurs spécifiques associés à un risque accru de déhiscence, des études complémentaires sont nécessaires pour identifier et évaluer ces facteurs.
(Traduit par Docteur Serge Messier)

La présente étude visait à surveiller la distribution des sérotypes d’Actinobacillus pleuropneumoniae (App) en Argentine entre 2020 et 2024. Un total de 105 souches d’App, isolées de porcs décédés de pleuropneumonie porcine (PP), ont été sérotypées au moyen d’un PCR multiplex. Les résultats ont montré une prédominance du sérotype 1 (66,7 %), suivi des sérotypes 4 (12,4 %), 5 (7,6 %), 7 (6,7 %), 8 (4,7 %) et 12 (1,9 %). Cette étude confirme la dominance continue du sérotype 1 en Argentine et souligne l’importance d’une surveillance continue afin d’améliorer les stratégies de contrôle des maladies.
(Traduit par Docteur Serge Messier)