CVJ - juin 2025, Vol. 66, No. 6

Scientifique

Rapports de cas

Radiothérapie chez un Yorkshire terrier atteint de séminome et d’un syndrome de persistance des canaux de Müller

Yuki Nemoto, Munekazu Nakaichi, Masashi Sakurai, Harumichi Itoh, Kazuhito Itamoto, Hiroshi Sunahara, Kenji Tani (page 604)

Un Yorkshire terrier cryptorchide de 13 ans a été référé en raison d’une masse abdominale récurrente. Un an avant d’être référé, une masse abdominale avait été retirée chirurgicalement et révélait la présence de 2 testicules auxquels étaient rattachés un séminome et du tissu utérin rudimentaire. Au moment de la référence, une masse abdominale était réapparue; les examens par tomodensitométrie et histopathologiques des biopsies Tru-Cut (Merit Medical) ont révélé qu’il s’agissait d’une métastase ganglionnaire d’un séminome. Une radiothérapie palliative à intensité modulée a été administrée initialement à raison de 15,2 Gy en 4 fractions sur 2 jours consécutifs, puis 4 semaines plus tard à raison de 7,6 Gy en 2 fractions le même jour. Le volume tumoral macroscopique a diminué de 343,3 à 42,4 cm3 en 4 semaines. Le protocole de 15,2 Gy a été répété après 6 mois, avec une réduction supplémentaire de la taille tumorale à 29,3 cm3. Une légère diarrhée de l’intestin grêle et une diminution de l’appétit n’ont été observées qu’après la première radiothérapie et ont disparu spontanément en 2 semaines. À la connaissance des auteurs, il s’agit de la première utilisation réussie d’une radiothérapie selon un protocole de courte durée chez un Yorkshire terrier présentant un séminome abdominal et un syndrome persistant des canaux de Müller.

Message clinique clé :
Un protocole de radiothérapie de courte durée s’est avéré efficace pour le traitement d’un séminome abdominal avec métastases chez un chien.

Clampage aortique, résection et anastomose termino-terminale chez un chien présentant un ostéosarcome costal

Géraldine Lefeuvre, Eloise Lhuillery, Stéphane Libermann, Emilie Mongellas (page 609)

Un bouledogue français mâle castré âgé de 3 ans a été vu pour une masse au thorax gauche apparue 3 semaines avant la consultation. Les analyses sanguines étaient normales. La tomodensitométrie a révélé une masse hétérogène volumineuse, prenant son origine de la 10e côte, envahissant le thorax gauche, contiguë à l’aorte mais sans l’infiltrer. Les biopsies ont confirmé le diagnostic d’ostéosarcome ostéoblastique. Un traitement chirurgical a eu lieu 10 jours après la tomodensitométrie et les biopsies. En raison d’une augmentation rapide de l’étendue tumorale, l’aorte était partiellement entourée par la masse. Une mauvaise visibilité a conduit à une section aortique accidentelle avec un dispositif d’obturation vasculaire (LigaSure; Covidien). Le clampage aortique a permis une résection de 25 millimètres de l’aorte descendante de T7 à T11, suivie d’une anastomose termino-terminale. En postopératoire, le chien a présenté une ataxie temporaire des membres postérieurs pendant < 2 semaines. Quatre mois après l’opération, le chien a été euthanasié en raison de la réapparition et de la dégradation de nouveaux symptômes neurologiques associés à une récidive paravertébrale gauche de la tumeur avec une légère pénétration du canal vertébral. La nécropsie n’a révélé aucune lésion ischémique à long terme des organes abdominaux ou de la colonne vertébrale, mais il y avait une dégénérescence axonale de la moelle épinière (attribuée à une légère compression chronique). Cependant, le site de récidive des symptômes neurologiques induits par la tumeur n’était pas lié à la résection aortique et au clampage.

Message clinique clé :
Le clampage aortique, la résection de l’aorte descendante et leurs séquelles neurologiques induites par l’ischémie sont rarement décrits dans les études non expérimentales en médecine vétérinaire. Il s’agit du premier rapport sur un clampage aortique de 18 minutes et une résection de 25 mm de l’aorte descendante, réalisés dans le cadre d’une intervention de sauvetage non planifiée, et sur son résultat 4 mois plus tard, sans lésions ischémiques à long terme.

Suspicion de méthémoglobinémie clinique associée à l’administration de peroxyde d’hydrogène à 3 % chez un chien traité pour une ingestion aiguë d’ibuprofène

Dominique Dominguez, Rebecca Walton (page 617)

Un golden retriever mâle intact âgé de 8 mois a été présenté aux urgences d’un grand hôpital privé spécialisé. Le chien était devenu cyanosé et s’était effondré après l’administration (sonde orogastrique) de 1,4 mL/kg de peroxyde d’hydrogène à 3 % pour provoquer des vomissements liés à l’ingestion d’ibuprofène. Le chien présentait une méthémoglobinémie sévère (33 %; plage de référence : 0,3 à 1,5 %) et a développé une anémie. La méthémoglobinémie a disparu après 24 heures d’hospitalisation avec soins de support. Les résultats de l’évaluation par chromatographie en phase liquide à haute performance/spectrométrie de masse en tandem étaient compatibles avec une ingestion d’ibuprofène, sans acétaminophène détecté.

Message clinique clé :
Ce cas a démontré une méthémoglobinémie chez un chien après l’ingestion d’ibuprofène et l’administration de peroxyde d’hydrogène à 3 %.

Carcinome épidermoïde de la trachée traité par résection trachéale et anastomose chez un chien

Wayne Tsang, Kevin Choy, Kent Vince (page 622)

Une chienne Labrador retriever stérilisée âgée de 9 ans a été présentée avec une toux expiratoire intermittente et une dyspnée ne répondant pas à la prednisone et à l’amoxicilline/acide clavulanique. Les examens radiographique et par tomodensitométrie ont identifié une masse intraluminale dorsale localisée sur la paroi trachéale, sans métastase locorégionale détectable, ce qui a mené à une résection chirurgicale et à une anastomose du segment trachéal affecté. L’analyse histopathologique a confirmé la présence d’un carcinome épidermoïde (CE) avec des marges musculaires squelettiques latérales et profondes claires. Le propriétaire de la chienne a opté pour une surveillance postopératoire, plutôt que pour un traitement adjuvant. La chienne s’est rétablie sans complications et était en rémission clinique lors de la dernière évaluation hospitalière (3 mois après l’intervention). Ce cas représente le deuxième cas documenté de CE canin traité avec succès par chirurgie. Cela souligne le potentiel de l’intervention chirurgicale comme option thérapeutique viable, améliorant potentiellement le pronostic et la survie des chiens atteints de CE trachéal. Des évaluations régulières et des examens d’imagerie en série sont recommandés pour surveiller les récidives et assurer une rémission clinique à long terme.

Message clinique clé :
Ce cas constitue la première résection trachéale et anastomose documentées comme traitement du CE trachéal canin et seulement le deuxième cas de CE trachéal signalé chez un chien. Malgré les conséquences négatives typiques associées à ce CE, le chien de ce rapport a obtenu une rémission clinique sans chimiothérapie ni radiothérapie. L’intervention chirurgicale pourrait être une option thérapeutique viable pour le CE trachéal, améliorant potentiellement le pronostic et la survie des chiens atteints.

Anencéphalie et palatoschisis chez deux chiots nouveau-nés

Marina V. Estevam, Samara Beretta, Nathalia F. Smargiassi, Daniela C.J. Armani, Marjury C. Maronezi, Paulo E. Martinelli, Rosemeri O. Vasconcelos, Gilson H. Toniollo, Maricy Apparício (page 628)

L’anencéphalie est une maladie congénitale caractérisée par un développement cérébral incomplet et des malformations des os crâniens et des hémisphères cérébraux. Ces anomalies résultent d’une mauvaise fermeture du tube neural pendant l’embryogenèse. Quoique bien documentées chez l’homme, elles sont rarement rapportées en médecine vétérinaire. L’étiologie de l’anencéphalie chez le chien n’est pas entièrement comprise, mais une forte prédisposition génétique a été observée, en particulier chez les races brachycéphales. De plus, des études chez l’homme ont mis en cause des facteurs tels que la carence en acide folique, l’hypervitaminose A et l’exposition à des tératogènes comme facteurs contributifs potentiels. L’imagerie diagnostique, notamment la radiographie et l’échographie, permet de détecter des modifications intra-utérines révélatrices de malformations. Malheureusement, il n’existe aucun traitement ni correctif connus pour l’anencéphalie, et les fœtus atteints sont généralement mort-nés ou meurent dans les heures qui suivent la naissance. Ce rapport de cas présente les observations de 2 chiots nouveau-nés atteints d’anencéphalie, d’acalvaria, d’exophtalmie et de palatoschisis, apportant ainsi un éclairage supplémentaire sur ces malformations cérébrales complexes chez les chiens.

Message clinique clé :
Ce rapport souligne l’importance du suivi prénatal pour le diagnostic de l’anencéphalie canine. Il décrit les résultats radiographiques et échographiques et compare les modifications morphologiques chez 2 chiots atteints de races et d’antécédents cliniques différents.

Articles

Enquête sur les pratiques de prescription d’antimicrobiens chez les vétérinaires en pratique vache-veau de boucherie de l’Ouest canadien

Barbara Wilhelm, Jayce Fossen, Colleen Pollock, Cheryl Waldner (page 635)

Objectif
Cette étude visait à déterminer si les pratiques de prescription des vétérinaires en pratique vache-veau de boucherie de l’Ouest canadien ont changé après la révision de la réglementation fédérale canadienne en 2018, exigeant des ordonnances vétérinaires pour tous les antimicrobiens vétérinaires importants sur le plan médical.

Animaux
Bovins de boucherie, élevage vache-veau.

Procédure
Un sondage électronique a été utilisé pour recueillir des données sur l’intégration des nouveaux clients et pour consigner des informations sur la santé du troupeau, la délivrance d’antimicrobiens en dehors des heures de travail, les préoccupations des clients concernant les modifications réglementaires et les données démographiques de base des vétérinaires, telles que la province d’obtention du permis d’exercice et le nombre d’années de pratique. Soixante-douze vétérinaires de l’Ouest canadien ont répondu au sondage à l’hiver 2024.

Résultats
Après 2018, la fréquence d’intégration des nouveaux clients a augmenté, tout comme la saisie des données sur la santé du troupeau. La plupart des participants (80 %) ont déclaré consacrer plus de temps à répondre aux besoins de leurs clients en matière de prescription d’antimicrobiens après 2018, 63 % d’entre eux ont signalé une augmentation du nombre de clients d’élevage vache-veau de boucherie nécessitant ce service et 39 % ont signalé l’acquisition de nouveaux clients d’élevage vache-veau de boucherie. La facturation de l’intégration en temps professionnel a augmenté après 2018, mais la fréquence relative des méthodes de délivrance d’antimicrobiens en dehors des heures de travail est restée inchangée. L’évolution des prescriptions d’antimicrobiens vétérinaires après 2018 a notamment inclus une diminution des sulfamides et une augmentation des tétracyclines et des phénicols. L’évolution signalée de l’utilisation d’antimicrobiens par les clients a inclus une diminution de la pénicilline et des sulfamides et une augmentation des phénicols et des macrolides.

Conclusion et pertinence clinique
Bien que les vétérinaires aient signalé des défis à répondre aux besoins des clients et à se conformer aux modifications réglementaires, leurs commentaires étaient majoritairement neutres à positifs quant à l’effet de ces modifications. Parmi les suggestions des vétérinaires figuraient le développement d’outils d’aide à la prescription et du suivi des stocks d’antimicrobiens des clients, de leur utilisation par les clients et de l’incidence des maladies.

Compétences en communication des vétérinaires praticiens en Turquie

Emine Merve Danış, Aşkın Yaşar (page 645)

Objectif
L’objectif était d’évaluer les compétences en communication des vétérinaires praticiens en Turquie et d’examiner l’influence des caractéristiques sociodémographiques sur ces compétences.

Participants
Au total, 615 vétérinaires praticiens en activité ont été recrutés.

Procédure
La population étudiée était composée de vétérinaires exerçant en clinique, polyclinique ou hôpital vétérinaire en Turquie. L’Inventaire des compétences en communication, composé de 45 éléments et de 3 sous-facteurs, a été utilisé comme outil de collecte de données. Des visites ont été effectuées dans 14 provinces sélectionnées représentant 7 régions géographiques de la Turquie. Des entretiens en personne ont été menés avec 615 vétérinaires praticiens et les données ont été collectées lors de séances d’une durée moyenne de 25 minutes.

Résultats
Dans cette étude, 68,1 % des participants étaient des hommes, 56,1 % avaient entre 23 et 33 ans, 23,6 % travaillaient dans la région de Marmara, 29,8 % exerçaient une pratique clinique depuis < 5 ans et 75,3 % travaillaient principalement avec des animaux de compagnie. De plus, 81,8 % n’avaient reçu aucune formation en communication, 92,8 % manquaient de formation en éthique et 93,3 % n’étaient pas affiliés à une organisation professionnelle. Le score total moyen des vétérinaires à l’Inventaire des compétences en communication, composé de 45 éléments et de 3 facteurs, était de 148,6 ± 11,2 points (moyenne ± écart type); par conséquent, les compétences en communication de ces vétérinaires étaient généralement bonnes.

Conclusion et pertinence clinique
Des paramètres autres que le sexe ont influencé les compétences en communication des vétérinaires. Les scores en compétences de communication étaient plus élevés chez les personnes travaillant auprès des animaux de compagnie, celles ayant < 5 ans d’expérience clinique active, les personnes âgées de 23 à 33 ans, et celles ayant suivi une formation en communication et en éthique et étant activement impliquées dans des organisations professionnelles. Afin d’identifier les facteurs spécifiques influençant les compétences de communication des vétérinaires praticiens et de mettre en œuvre des pratiques fondées sur les résultats, une recherche qualitative est recommandée. Ces études devraient inclure non seulement les vétérinaires praticiens, mais aussi les propriétaires d’animaux et les membres de l’équipe vétérinaire avec lesquels ils interagissent.

Facteurs périopératoires et résultats associés à la durée du traitement antimicrobien chez les chevaux subissant une cœliotomie exploratoire

Naomi E. Crabtree, Ava M. Capper, Laura H. McKinnon, Kira L. Epstein (page 653)

Objectif
L’objectif était de comparer les facteurs périopératoires susceptibles d’influencer les décisions des cliniciens concernant la durée et les résultats du traitement antimicrobien chez les chevaux subissant une cœliotomie exploratoire.

Animaux
Chevaux de > 1 mois subissant une cœliotomie exploratoire pour coliques et ayant survécu sans nouvelle cœliotomie pendant ≥ 5 jours.

Procédure
Étude de cohorte rétrospective. Les cas ont été regroupés selon la durée du traitement antimicrobien : G1, ≤ 24 h; G2, 1 à 3 jours; G3, > 3 jours. Les données d’admission, chirurgicales et postopératoires issues des dossiers médicaux, ainsi que les résultats à long terme évalués par suivi téléphonique, ont été comparés entre les groupes.

Résultats
Au total, 187 chevaux (67, 52 et 68 pour G1, G2 et G3, respectivement) ont été inclus. Des différences dans les proportions de chevaux présentant des lésions d’étranglement (29,9, 46,2 et 52,9 %), subissant une entérotomie (23,9, 61,5 et 52,9 %), et traités par résection/anastomose (11,9, 28,9 et 39,7 %) ont été identifiées (P = 0,02, P < 0,0001 et P = 0,001). Le taux global d’infection incisionnelle à l’hôpital était de 12,8 %, sans différence entre les groupes (10,4, 13,5 et 14,7 %; P = 0,80). Des différences dans les proportions de chevaux présentant des complications postopératoires gastro-intestinales (29,9, 42,3 et 55,9 %; P = 0,009) et d’autres complications inflammatoires/infectieuses (13,4, 33,1 et 36,8 %; P = 0,007) ont été identifiées. Il n’y avait aucune différence entre les groupes en termes de survie à la sortie (97,0, 96,2 et 89,7 %; P = 0,20). La durée d’hospitalisation était plus longue chez les chevaux du G3 [11 j (5 à 48 j)] que chez les chevaux du G1 [8 j (5 à 63 j)] (P < 0,0001). Le coût de l’hospitalisation était plus élevé pour les chevaux du G3 [9 410 $ (3 790 $ à 29 240 $)] que pour ceux du G2 [7 340 $ (1 860 $ à 15 260 $)], lui-même plus élevé que pour ceux du G1 [5 330 $ (3 280 $ à 17 140 $)] (P < 0,0001).

Conclusion
Les antimicrobiens ont été utilisés plus longtemps chez les chevaux présentant des troubles intestinaux plus importants, après des interventions chirurgicales ayant pénétré l’intestin et dans les cas présentant diverses complications postopératoires. Il est à noter que l’infection incisionnelle était une complication indépendante de la durée du traitement. Le nombre limité de cas dans certains sous-groupes a réduit la puissance statistique, et les résultats doivent être interprétés en conséquence.

Pertinence clinique
Dans cette étude, les facteurs opératoires et postopératoires associés à une utilisation prolongée d’antimicrobiens ont déjà été identifiés comme influençant la décision clinique concernant la durée du traitement. Cependant, le taux similaire d’infection incisionnelle entre les groupes suggère que ce risque devrait avoir une influence minimale sur les cliniciens lors du choix de la durée du traitement. Cette étude a souligné la nécessité de mener d’autres études prospectives en aveugle pour déterminer les risques et les bénéfices de l’utilisation d’antimicrobiens en période postopératoire.

Compte rendu

Le traitement systémique le plus efficace contre la gale otodectique chez les chats : un sujet évalué de manière critique

Thibault Burnouf, Eric Guaguère (page 663)

Contexte
La gale otodectique est l’une des maladies ectoparasitaires les plus courantes chez les chats et la cause la plus fréquente d’otite externe féline. Elle est particulièrement répandue chez les jeunes chats âgés de 3 à 6 mois et constitue une préoccupation vétérinaire, en particulier dans les chatteries, en raison de sa nature hautement contagieuse. Bien qu’il y ait un risque de surdiagnostic si l’on se base uniquement sur le cérumen, il n’est pas difficile d’identifier Otodectes cynotis en cas de suspicion clinique chez un jeune chat. Compte tenu de la variété des molécules acaricides disponibles, ainsi que de la nécessité d’utiliser le traitement le plus efficace, le présent article passe en revue les études comparant les différents types de traitements systémiques de la gale otodectique chez le chat.

Résultats
Les isoxazolines (sarolaner, fluralaner ou esafoxolaner) ou des molécules similaires comme le tigolaner (un bispyrazole) et aussi les lactones macrocycliques (selamectine, eprinomectine ou moxidectine) peuvent conduire à une guérison parasitologique et à une amélioration des signes cliniques associés à la gale otodectique chez le chat, avec de rares effets secondaires, principalement cutanés, avec des lésions peu graves et autorésolutives.

Conclusion
Les similitudes dans l’efficacité clinique et parasitologique de ces substances soulignent la nécessité d’études comparatives qui pourraient permettre d’identifier le produit le plus efficace.

Communication Étudiante

Rupture unilatérale de la capsule du cristallin avec extrusion du noyau antérieur chez une loutre de rivière nord-américaine (Lontra canadensis)

Cassidy L. Sproul (page 677)

Une loutre de rivière nord-américaine mâle intacte (Lontra canadensis) âgée de 10 ans a été examinée sous anesthésie générale par un vétérinaire de zoo et 2 ophtalmologistes certifiés pour une opacité blanche de la chambre antérieure de l’œil droit (OD). L’examen ophtalmologique de l’OD a révélé une kératite ventrale, une cataracte hypermature, une rupture équatoriale de la capsule du cristallin et une luxation antérieure du noyau du cristallin. L’œil droit présentait une absence d’éblouissement, de réflexes pupillaires directs et indirects. Aucune anomalie oculaire n’a été constatée à l’œil gauche. Une énucléation de l’OD a été réalisée en raison d’une perte de vision, de la prospective de la nécessité d’un traitement médicamenteux constant pour contrôler l’uvéite et du risque accru de glaucome secondaire. L’examen histologique de l’OD a confirmé une cataracte, une uvéite phacolytique et une migration et une prolifération de l’épithélium du cristallin, compatibles avec une rupture de la capsule du cristallin. L’extrusion du noyau cataracté pourrait être due aux puissants muscles du corps ciliaire des loutres. La contraction de ces muscles pourrait avoir accentué la courbure de la partie antérieure du cristallin, provoquant la rupture de la capsule fragilisée du cristallin et l’extrusion du noyau dans la chambre antérieure.

Test éclair

(page 595)

Features

Éditorial

Des nouvelles de La Revue vétérinaire canadienne (La RVC)

John Kastelic, Tim Ogilvie, Kelly Gray-Sabourin (page 589)

Déontologie vétérinaire

(page 592)

Initiative pour une pratique vétérinaire durable de l’acmv

(page 597)

Livres disponibles pour compte rendu

(page 621)

Une santé

Novel insights regarding field investigations of anthrax outbreaks

Robert S. Gainer, Martin E. Hugh-Jones (page 682)

Bien-être vétérinaire

À tous les chiens que j’ai aimés

Fiona Emdin (page 687)

Défis du secteur bioalimentaire

Two years of food animal matters

Robert Tremblay (page 693)

Annonces

Index des annonceurs

(page 684)

Annuaire des entreprises

(page 697)